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Home » Bernard Lubat: Commandeur Requis de l’Ordre de la Grande Gidouille




Et sur son site (la Compagnie Transartistique de Divagation), un extrait plein d’étincelles face au piano – d’où l’on pourrait penser qu’il est pianiste. Pour être exact: il n’est qu’ indirecteur anartistisanalyste, insituactioniste, acharniste, amusicien jazzconcubin et patati-patatphysicien (malpoly-instrumentiste, volcalpiniste, bruitaliste), fauteur complositeur, désarangeur, ininterprête, menteur en scène, scatrap’conteur, psychomédien, gestualiste et philos’autres.

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“L’invité de la semaine: Bernard Lubat, Artiste, Fondateur de la Compagnie Lubat et du Festival d’Uzeste Musical”

L’épique epoque opaque

 Il faut que ça passe ou que ça casse… La nasse est dans la masse! Ou inversement. On s’entasse. ça lasse. espèce en manque d`espace. en boire la tasse? ll faut déconner dès qu’on est, sinon décodons compagnons. pas d’idoles sans idiots. pas d’idiots sans idoles. – “Et nous voyons apparaître une nouvellc conscience de classe”. il était temps. la lutte des crasses des glaces des places. ça casse. Exemple: la télé fuit de la gueule. ce n’est même plus le café de commerce. c’est l’incurie du spectacle. – “Qu’est-ce qu’une société articulée amour de la notion de norme? C’est la société animale” (Canguilhem). La République. I’arrêt public. l’art public. vivement la VIe, comme dirait Beethoven.
 qui en avait entendu d’autres. Artistique, créativité. jouer à l’art partout. tout le temps même le lundi. ça ne joue plus ni pas des masses à Bordeaux. Toulouse. Bayonne. Mont-de-Marsan, Montauban, etc.. question musique vitale vivante notamment. surtout la musique improvisée. vous savez celle qui apprend à se débarraser des modèles dominants tonitruants ANGLOKLAXONS et autres calamités POP CORN-ichons. lmaginons que dans chaque ville ou village. un jour stades et terrains de sport disparaîtraient. comme ça. par enchante-ment! Eh bien. s’agissant de multi-lieux dejeux de musiques, c’est fait. On n’y joue pas ni plus. On l’étudie certes la musique. dans d’altières écoles, mais on ne la pratique pas ou plus
publiquement partout. tout le temps. C ‘est cuit, c’est réglé. donc on l’achète. en CD-DVD, on la pirate sur la Toile cette musique d’espèce fabriquée industriellement. puissamment formatée et surtout professionnellement vendue: agréable à l’oseilIe; musique médicament pour citoyens défnitivement réduits à l’état de clients. Victoires de la musique? Plutôt victimes de la chanson, non? Sacré commerce du divertissement industrialisé. qu’est-ce qu’on s’éclate! D’ailIeurs on ne dit plus “imprésario,” on dit “agent,”  c’est plus policé! “Avant tout grand changement du monde. il y a un préalable culturel” (Aimé Césaire). Ce matin. la droite flippe intense, elle ne sait plus à quel saint Pétain se vouer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LUNDI 23 AVRIL 2012 – L’HUMANITÉ

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