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At the bottom of this page there is a TEDx Talk in English by Dr Indulal on Ayurveda and Cancer.
Finally, the film has enough English to be understood by English speakers BUT an English version DVD is scheduled…
Mon Docteur Indien (My Indian Doctor) – avec Marinella Banfi, patiente et écrivain de ce film, et l’éminent cancérologue, le Dr. Thomas Tursz
Le site du film/the film’s website – avec des liens/with links.
Sur le Site Arte en VOD & DVD soit en Europe Francophone et Germanophone ou avec VPN
- Ritodgata Mahasthita, moine philosophe
- Dr. Vaidyan Gangadharan Nair médecin ayurvédique, directeur de l’hôpital CNS (Chikitsalayam) Kerala
- Professeur Vasudevan Nair, Botaniste et Herboriste
Un cancérologue français part en Inde avec une ancienne patiente qui a fini par vaincre la maladie grâce à la médecine traditionnelle. Ou comment peuvent se rapprocher deux thérapies aux méthodes divergentes. Le film explore les ponts qui existent entre la médecine traditionnelle, la science et la médecine moderne, qui s’accordent à repositionner le patient au cœur du processus de guérison pour soigner la personne et non la maladie.
An excerpt.
On iTunes (but only in France)
THE FILM’S WEBSITE
Indian Summer/Mon Docteur Indien on the Artline Films site.
Directed by Simon Brook. Written by Marinella Banfi and Simon Brook.
Synopsis
Une histoire vraie, individuelle et singulière, de guérison. Le film nous emmène en Inde du Sud sur les pas d’un duo surprenant. Le professeur Thomas Tursz, éminent cancérologue français, mû par le désir de confronter ses connaissances, y est entraîné par Nella Banfi, son ancienne patiente qui a soigné son cancer grâce à la médecine indienne.
Ni donneur de leçon, ni prescripteur, ce film est aussi l’histoire d’un métissage de cultures, d’une mondialisation positive, où des approches différentes se rencontrent pour mieux s’enrichir. Le film explore les ponts qui existent entre la médecine traditionnelle, la science et la médecine moderne, qui s’accordent à repositionner le patient au cœur du processus de guérison pour soigner la personne et non la maladie.
“C’est le périple indien d’un curieux duo – la patiente indocile et le docteur incrédule – que filme avec une pointe d’humour Simon brook. Un périple insolite et captivant, au récit maîtrisé et à l’image superbe” – Télérama
“Un voyage raconté sur un ton aussi léger que profond. Un documentaire étonnant” – Le Nouvel Observateur
“Une rencontre entre deux conceptions de la médecine enrichissante et prometteuse” – La Croix
“Une mise en parallèle entre deux pratiques totalement opposées, enrichies par le témoignage émouvant, en fil rouge, d’une ancienne patiente.” – Télé Câble Satellite
” “Mon docteur indien” avance entre témoignages, dialogues, visites en laboratoire, avec une véritable sensibilité et beaucoup de pertinence. Et comme tout ce qui touche à l’espoir, dans le domaine de la médecine, ça met plutôt de bonne humeur.” – Le Vif-L’Express
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“Indian Summer” is the true story aimed at discovering ayurvedic medicine: a five-thousand-year-old traditional medicine which may represent today new hope in the fight against the endemic pathologies of the 21st century, and against cancer in particular. Nella Banfi (a successful movie producer) stubbornly refused Western medical care. Instead, she looked to Indian ayurvedic medicine and she was cured. “Indian Summer” is edited in a lively and humorous way, bringing an unexpectedly fresh breath and tone.
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100%Distribution, France: Diana Bartha T. +33 1 8051 3403 diana.bartha@100distribution.com
DU SITE D’ARTE OÙ LE FILM EST PASSÉ:
Médecine ayurvédique et cancer
Dr. U. Indulal est le directeur adjoint de l’AVP. Il exerce également quotidiennement comme médecin traitant à l’hôpital de Coimbatore. Très impliqué dans les activités techniques de l’établissement, il coordonne les services cliniques, de recherche, les programmes de formation et la fabrication des médicaments. Il est également souvent le représentant de l’AVP pour la presse et l’étranger et intervient dans de nombreuses conférences. Il vient ainsi de faire une conférence dans le cadre de l’événement TEDx Antananarivo 2011 sur le thème « Comprendre et gérer le Cancer ».
Le mot Ayurveda est dérivé de ayu qui signifie « vie » et de veda, « connaissance ». L’Ayurveda est la « connaissance de la vie » dans sa totalité. C’est donc une notion qui englobe la science médicale mais qui n’est pas uniquement tournée vers la médecine. Dans ce système, la vie est constituée de l’association du corps, de l’esprit et de la conscience, qui représentent les trois dimensions de l’existence — le plan physique, mental et spirituel. La santé et la maladie influent sur ces trois plans. Un traitement est dit holistique quand il joue sur ces trois niveaux. Dans ce sens, le véritable traitement ayurvédique est un traitement holistique.
Santé et maladie
Les fonctions physiques sont régies par trois éléments : vata, pitta et kapha. La santé dépend de leur équilibre, et la maladie survient quand il est perturbé. Ces trois types, appelés doshas, subissent des modifications qualitatives et quantitatives quand ils sont soumis à une exposition répétée à des facteurs nocifs. La maladie qui en résultera dépendra de l’élément qui aura augmenté et des relations que les trois éléments auront alors entre eux.
Le traitement ayurvédique
Le but principal du traitement ayurvédique est de ramener les doshas à l’équilibre, ce qui est accompli par deux moyens :
- La réduction des doshas (apaisement) quand l’augmentation est de faible à modérée.
- La détoxination du corps quand l’augmentation est de modérée à sévère.
L’apaisement des doshas se fait par l’absorption de remèdes à différentes doses, comme les kashayam (décoctions), les choornam (poudres), les lehyam (pâtes/confitures), les ghritam (préparations à base de ghee, ou beurre clarifié), etc. L’élimination des toxines en médecine ayurvédique repose essentiellement sur des procédés de nettoyage intensif de l’organisme, comme les émétiques, les purges, les lavements, etc.
Vrai ou faux ?
Quelques idées fausses sur la médecine ayurvédique et les réalités qu’elle cache
Avant d’entrer dans le détail de la conception ayurvédique du cancer, il est nécessaire de mettre à mal certaines idées fausses qui courent sur la médecine ayurvédique.
Faux – La médecine ayurvédique se borne à la phytothérapie.
Vrai – Près de 10% des préparations ayurvédiques contiennent aussi des métaux.
Faux – Tous les soins par les plantes sont des traitements ayurvédiques.
Vrai – Les remèdes ayurvédiques sont préparés selon les préceptes des traités de médecine ayurvédique classiques. De plus, une formule ne sera considérée comme curative que si un praticien qualifié l’a prescrite. Il y a une énorme différence entre une préparation donnée dans ce cadre, et les remèdes ayurvédiques commercialisés industriellement.
Faux – Les médicaments ayurvédiques n’ont pas d’effets secondaires.
Vrai – Si l’élaboration et l’administration de ces produits n’obéissent pas à des règles scrupuleuses, alors, même les remèdes ayurvédiques à base de plantes provoqueront des effets secondaires. Ils ne seront cependant pas aussi sévères que ceux induits par les produits issus du système médical moderne. En revanche, les préparations contenant des métaux peuvent entraîner des effets secondaires tout aussi graves, ou même parfois plus graves.
Faux – Tous les médicaments ayurvédiques sont additionnés de stéroïdes.
Vrai – Cette pratique existe chez certains charlatans ou thérapeutes mal inspirés, mais ils ne correspondent pas à l’Ayurveda authentique.
Faux – Toutes les maladies peuvent se soigner.
Vrai – Toutes les maladies entrent dans la classification classique par ordre de pronostic, et il existe certaines maladies incurables. Un médecin a l’obligation éthique de n’entreprendre le traitement que dans le cas où la médecine ayurvédique peut jouer un rôle curatif. Dans le cas contraire, le patient doit être dirigé vers un autre système médical susceptible de proposer un traitement efficace. Certains mauvais praticiens se réclamant de l’Ayurveda traditionnel prétendent pouvoir soigner le diabète, le cancer, le sida etc. Ils sont en complète contradiction avec les principes ayurvédiques, et exploitent la crédulité des patients.
Faux – La tradition est préférable à la qualification.
Vrai – Il est nécessaire pour un praticien d’avoir suivi une formation médicale approfondie, même s’il descend d’une famille de médecins traditionnels, car la tradition seule n’offre ni les garanties légales, ni les garanties qualitatives pour préparer à la pratique médicale.
Traitements ayurvédiques contre le cancer
Les traitements ayurvédiques contre le cancer sont appliqués dans trois cas
1. Comme traitement alternatif
Dans les cas où les traitements conventionnels intensifs comme la chirurgie ne sont pas possibles, ou psychologiquement intolérables. Dans ces situations, le médecin traitant doit avoir posé un diagnostic clair connu du patient, et toutes les informations doivent être prises en compte pour la décision. Des consultations périodiques avec des spécialistes et des analyses doivent être pratiquées régulièrement pour observer l’évolution de la maladie en cours de traitement.
Pour les patients choisissant la médecine ayurvédique comme traitement alternatif, on prescrira :
- Prise de médications spécifiques correspondant au type de cancer.
- Prise de médications spécifiques correspondant aux symptômes.
- Prise de médications destinées à éliminer les toxines, en fonction de l’état général du patient.
- Applications locales si la tumeur est externe.
- Cures de rajeunissement comme le sirodhara en cas de rémission.
- Prise d’immuno-stimulants pour renforcer les défenses de l’organisme.
De surcroît, les femmes recevront des remèdes pour soutenir ou maintenir des fonctions menstruelles normales, car il s’agit en soi d’un processus purificateur selon l’Ayurveda.
L’efficacité des traitements ayurvédiques en traitement alternatif est rapportée dans certains cas comme pour les adénomes pléomorphiques, la leucémie aiguë promyélocytaire, etc. Malheureusement, il n’existe pas à ce jour d’étude complète de ces différents cas en l’absence d’un nombre suffisant de patients et de retours de la part des confrères de médecine conventionnelle.
2. Comme traitement complémentaire
En complément des thérapies conventionnelles et de la chirurgie, on ne prescrira aucune médication et aucun traitement qui risqueraient de nuire au traitement principal.
Pour les patients qui choisissent l’Ayurveda en traitement complémentaire, on prescrira :
- Continuation du traitement médical conventionnel.
- Prise de médications internes spécifiques au type de cancer et aux symptômes.
- Prise de médications internes destinées à lutter contre les effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
- Prise d’immunostimulants pour renforcer les défenses de l’organisme
Une association judicieuse et scientifique entre médecines modernes et ayurvédiques a permis à un hépatocarcinome de 9 cm de se résorber sans laisser de traces (à l’échographie) et de prolonger la vie avec une qualité dépassant les espérances des deux écoles médicales. Tous les bons médecins ayurvédiques recommandent la collaboration, estimant qu’il s’agit de la meilleure approche car elle permet au patient de bénéficier des points forts des deux systèmes.
3. Comme traitement de soutien
Ces traitements sont uniquement destinés à réduire les effets secondaires de la radiothérapie, de la chimiothérapie, etc. Leur action agit sur les nausées, les vomissements, la diarrhée, la constipation, la chute des cheveux, les taches sur la peau par exemple.
Pour les patients qui choisiront la médecine ayurvédique comme traitement de soutien, on prescrira :
- Prise de médications internes/applications externes pour les effets secondaires.
- Prise de médications internes pour stimuler le système immunitaire.
D’après un rapport établi par un comité réuni par l’Institut national de la santé (National Institutes of Health, NIH), une étude clinique a montré que dans 79% des cas, la santé des patients souffrant de diverses maladies chroniques s’était remarquablement améliorée après le traitement ayurvédique.
Des études cliniques et de laboratoire suggèrent que certaines préparations traditionnelles, comme chayavanaprasam, brahmarasayanam, rasagandhi Lehyam et certaines plantes comme le curcuma, le guggulu, le gudduchi, entre autres, pourraient avoir la capacité de prévenir et de traiter certains cancers, en particulier les cancers du sein, du poumon et du colon. Des essais cliniques aléatoires chez l’être humain doivent encore être effectués pour permettre de tirer des conclusions sur le rôle de la médecine ayurvédique en prévention et en traitement du cancer. Quand on a bien compris la valeur et l’objet de la cure, et que les modes de traitement sont bien appliqués, et au bon moment, les patients souffrant de cancers peuvent tirer de grands bénéfices de la médecine ayurvédique.
En guise d’épilogue :
Nous ne progresserons, et c’est urgent, que si les scientifiques, les praticiens traditionnels et l’industrie acceptent de changer d’attitude, et que si des initiatives publiques sont prises par le gouvernement. Ce n’est qu’à cette condition que nous créerons le triangle d’or composé par la médecine traditionnelle, la médecine moderne, et la science moderne. Dr. R. A. Mashelkar
Cette déclaration d’un des plus grands hommes de science indiens est particulièrement pertinente dans le contexte d’une maladie comme le cancer, car seul ce triangle d’or sera en mesure d’en limiter l’impact.
La parution d’un article consacré à l’Ayurveda dans cette lettre d’information est un petit pas vers l’union prometteuse entre la science traditionnelle et la science moderne pour le plus grand bien de l’humanité.
Les efforts qui seront faits devront être réalistes, scientifiques et acceptables à la fois par le grand public et par la communauté scientifique. L’enthousiasme sans nuances et le scepticisme reposant sur des idées fausses ne servent qu’à engendrer la suspicion scientifique et à empêcher la coexistence pacifique entre ces deux systèmes médicaux.
Notre unique objectif est de rendre la vie plus belle, et la médecine plus agréable pour tous !
Article publié dans The Cancer Chronicles 2006 (Washington DC).
La conception ayurvédique du cancer
Les traités médicaux ayurvédiques ne mentionnent que peu de maladies, en revanche, ils accordent beaucoup de place aux outils permettant la compréhension des maladies, même de celles qui ne sont pas recensées. Ce mécanisme est possible car l’Ayurveda donne plus d’importance à l’analyse des déséquilibres des doshas qu’aux noms des maladies elles-mêmes. Il n’y a donc pas de corrélation exacte entre le cancer et les maladies répertoriées dans l’Ayurveda.
Le mot sanskrit recouvrant le mieux le cancer est arbuda, bien que de multiples maladies puissent aussi y être rattachées dans les textes ayurvédiques, comme granthi, pandu, vidradhi, etc., qui sont des affections pouvant toutes présenter des corrélations avec ce terme.
Le mot arbuda en sanskrit signifie « noyau multiple ». Il indique la multiplication des cellules, et est appliqué principalement aux tumeurs. Les éléments du corps rakta (sang), mamsa (muscles) et medas (graisse) ainsi que les trois doshas sont impliqués dans la genèse du processus pathologique. Mamsa et medas, bien que représentant approximativement les muscles et la graisse, entrent dans la constitution de la structure des différents organes, des glandes, des tissus et des membranes. Quand kapha monte en excès, il entre en interaction pathologique avec ces éléments et tend à les stimuler, ce qui se manifeste par des néoplasmes. Rakta nourrit, vata facilite la croissance et pitta favorise la pénétration et la dissémination.
Les causes de l’arbuda sont approximativement issues de quatre familles de facteurs :
- Héréditaires
- Alimentaires
- Hygiène de vie
- Environnementaux
Les symptômes cliniques varient selon le type d’arbuda. On peut cependant arriver à comprendre les doshas par l’observation de certaines caractéristiques élémentaires de l’arbuda . Bien que tous les doshas entrent en compte, si l’un d’entre eux domine, on pourra alors prévoir l’évolution de la maladie dans un certain sens.
Vata – davantage de douleur, cours imprévisible (rémission et exacerbation)
Pitta – Intense, de propagation rapide.
Kapha – Sourd, de propagation lente.
Un arbuda qui se produit sur le site d’une lésion primaire s’appelle un ahyarduba. Un arbuda qui se produit à un autre endroit en même temps que l’arbuda primaire ou après un certain temps s’appelle dvirarbuda ou arbuda secondaire. Le pronostic est défavorable dans les deux cas.
La conception du traitement de l’arbuda
En médecine ayurvédique, les maladies sont approximativement divisées en deux classes, celles qui peuvent être traitées uniquement par la prise de médicaments, et celles qui doivent être traitées à l’aide de méthodes plus intensives, comme la chirurgie par exemple. Le cancer entre dans la seconde catégorie. Les traitements habituels prescrits pour l’arbuda sont :
- La purification interne
- L’ablation chirurgicale
- Le kshaara karma, ou cautérisation par application d’un produit caustique
- L’agni karma, ou cautérisation par la chaleur
- En association avec une pratique du yoga de méditation et le respect de règles diététiques et d’hygiène de vie strictes.
Le choix du traitement doit prendre en compte l’état général et l’âge du patient, ainsi que l’emplacement de la maladie et son stade. Une résection chirurgicale incomplète et l’absence d’ablation ou de cautérisation sont considérées comme des causes de récidives. Ces traitements ne sont cependant pas en application aujourd’hui.
La chirurgie, les radiothérapies et autres traitements dispensés par la médecine conventionnelle ressemblent point pour point à ceux préconisés par l’Ayurveda. La médecine conventionnelle prend d’ailleurs mieux en charge ces thérapeutiques. Il n’y a donc aucun conflit entre les deux systèmes, et un médecin ayurvédique adressera en toute confiance ses patients à ses confrères pratiquant la médecine moderne pour dispenser ces différentes procédures.
TEDx Talk by Dr Indulal on Ayurveda and Cancer
Dr U indulal is based at the main hospital campus, Arya Vaidya Chikitsalayam and Research Institute, which was the venue of many prestigious researches in collaboration with World Health Organisation (WHO) and National Institutes of Health (NIH), USA. As the Deputy Director — Technical, he is currently involved in the technical activities of the organization, in the areas of clinical services, research, training programs and medicine manufacturing. Dr Indulal is also at Arya Vaidya Pharmacy, Coimbatore, Tamil Nadu, India.
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You are welcome. Thank you for writing.
Brilliant article! Thank you very much! It is wonderful to understand that I am not alone.